Unitaid’s Board welcomes new leadership and acknowledges strong achievements

Seoul – The Unitaid Executive Board elected a new leadership, reflected on its midterm strategy review and discussed ways to increase impact until the end of its strategy in 2021 and beyond.

The Board’s 32nd meeting opened with remarks from Korean Vice-Minister Kim Ganglip of the Ministry of Health and Welfare and Deputy Minister for Multilateral and Global Affairs Kang Jeong-sik of the Ministry of Foreign Affairs. 

The Board thanked the outgoing Board Chair Ambassador Marta Maurás Pérez and Vice-Chair Ms. Sarah Boulton for their strategic guidance over the past years and elected its new leadership. The new Chair Ms. Marisol Touraine, former French Minister of Social Affairs, Health and Women’s Rights will lead Unitaid’s Board through an exciting new period. “The key to Unitaid’s future lies in facing up to new challenges in global health, with confidence in our capacity to rally partners around shared goals,” said Ms. Touraine. The Board also welcomed Ambassador Maria Louisa Escorel De Moraes as its new Vice-Chair. Ambassador Escorel is the Deputy Permanent Representative of Brazil to the UN and other international organizations in Geneva.

Adopting the midterm review of Unitaid’s 2017-2021 strategy, the board acknowledged that Unitaid is on track towards its mission to maximize the effectiveness of the global health response by catalyzing equitable access to better health products. The review confirmed that Unitaid’s investments support highly innovative health products such as medicines and diagnostic tools, which can save lives of millions of people and create greater impact for the global health response.

“Unitaid’s portfolio is robust and well aligned to global health priorities. Unitaid focuses on bringing highly effective innovations to those in need, which is critical to accelerate progress towards the Sustainable Development Goals,” Executive Director Lelio Marmora said.

The next Board meeting will take place in Geneva on 20-21 November.


Read the Executive Board’s Resolutions and Minutes 

Read the Executive Board’s e-Resolutions

UNICEF and Unitaid join forces to improve the health of children, adolescents and mothers

Geneva – Unitaid and UNICEF will collaborate to save the lives of more children, adolescents and mothers, an agreement formalized by a memorandum of understanding signed today.

With decades of experience fighting the biggest diseases threatening children under five, adolescent girls and young women, the newly signed memorandum will align the complementary efforts of the organizations to end malaria, pneumonia, HIV, tuberculosis and cervical cancer, to expand access to innovative point-of-care diagnostics, and to improve fever management in children.

“Unitaid and UNICEF have worked together on a number of lifesaving projects. Formalizing our collaboration will make our response stronger, faster and more effective,” Unitaid Executive Director Lelio Marmora said. 

Marmora and Fore signed the agreement. 

“Partnership and innovation have been the hallmark of the UNICEF-Unitaid partnership over many years. This new memorandum builds on this legacy, bringing together our resources, expertise and products to improve health outcomes in the communities–and for the children–who need it most,” UNICEF Executive Director Henrietta H. Fore said.

By teaming up in the fight against major disease killers in children, adolescents and mothers, Unitaid and UNICEF will work towards the Sustainable Development Goals and universal health coverage for a better tomorrow.

Cervical cancer. Screening and treatment of pre-cancerous lesions for secondary prevention of cervical cancer

Cinq faits sur le cancer du col de l’utérus et sur les actions d’Unitaid pour lutter contre la maladie

  • Qu’est-ce que le cancer du col de l’utérus ?

Le cancer du col de l’utérus est un cancer courant chez les femmes, avec environ 570 000 nouveaux cas et plus de 311 000 décès en 2018, dont 85 % dans les pays les moins développés. Le cancer du col de l’utérus est causé par le virus du papillome humain (VPH), une infection sexuellement transmissible extrêmement courante. Bien que la plupart des infections au VPH disparaissent d’elles-mêmes et que les lésions précancéreuses se résorbent, certaines infections évoluent vers un cancer invasif.

  • Quels sont les facteurs de risque de cancer du col de l’utérus ?

Le cancer du col de l’utérus peut se développer en seulement 5 à 10 ans chez les femmes dont le système immunitaire est affaibli, comme pour celles qui vivent avec le VIH, contre 15 à 20 ans chez les femmes ayant une immunité normale. La co-infection par d’autres infections sexuellement transmissibles, comme l’herpès, la chlamydia et la gonorrhée prédispose également les femmes au cancer du col de l’utérus. D’autres facteurs de risque sont liés au tabagisme, aux grossesses multiples et au fait d’avoir des enfants à un jeune âge. 

  • Pourquoi Unitaid cible-t-il le cancer du col de l’utérus ?

Le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers les plus simples à prévenir et à guérir, s’il est diagnostiqué tôt et pris en charge efficacement. Le nombre de décès dus à cette maladie a augmenté de 17 % depuis 2012. Si nous n’agissons pas, le nombre de morts augmentera de près de 50 % d’ici 2040. Les femmes vivant dans des pays à faible revenu sont huit fois plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus que celles des pays à revenu élevé. Les femmes vivant avec le VIH sont quatre fois plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus une fois infectées par le VPH.

Dans les pays à revenu élevé, le dépistage et le traitement des lésions précancéreuses sont la norme et ont donné de bons résultats. Cependant, les coûts élevés, des méthodes de dépistage inefficaces et des appareils de traitement difficiles à utiliser dans les régions éloignées ont freiné les progrès.

Les prochains investissements d’Unitaid visent à réduire la morbidité et les décès dus au cancer du col de l’utérus en élargissant l’accès à de meilleurs tests et traitements qui soient abordables, efficaces et pratiques.

  • A propos du premier investissement d’Unitaid contre le cancer du col de l’utérus ?

Cette initiative de 33 millions de dollars, menée par Clinton Health Access Initiative (CHAI) sera mise en œuvre en Afrique du Sud, en Inde, au Kenya, au Malawi, au Nigeria, au Rwanda et en Zambie.

Dans le but d’offrir une solution de dépistage et de traitement du cancer du col de l’utérus au coût d’un dollar seulement, le projet va développer une application simple pour téléphonie mobile utilisant l’intelligence artificielle capable de détecter les signes du cancer avec une précision de plus de 90 %. L’initiative permettra également d’élargir l’accès à des appareils abordables et portables pour le traitement des lésions précancéreuses.

  • Comment les investissements d’Unitaid contribuent-ils aux objectifs mondiaux d’élimination du cancer du col de l’utérus ?

Les innovations financées par Unitaid sont conçues pour être déployées à grande échelle par des partenaires tels le Fonds mondial ou PEPFAR ou encore par les gouvernements. Largement adoptées, ces innovations pourraient sauver la vie de centaines de milliers de femmes, notamment celles qui vivent avec le VIH, et pourraient leur permettre de mener une vie saine et productive.

Nos projets:

Unitaid et CHAI signent un accord de financement pour prévenir les décès dus au cancer du col de l’utérus

Genève – Unitaid et Clinton Health Access Initiative (CHAI) ont signé aujourd’hui un accord de subvention pour un projet innovant ayant recours à l’intelligence artificielle qui permettra d’apporter un traitement et un dépistage à un coût abordable pour lutter contre le cancer du col de l’utérus. Cette maladie tue une femme toutes les deux minutes et affecte de manière disproportionnée les pays à faibles ressources et particulièrement les personnes vivant avec le VIH.

Dans le but d’offrir une solution de dépistage et de traitement au coût d’un dollar seulement, ce projet, dont la subvention s’élève à 33 millions de dollars, permettra de déployer des outils de dépistage améliorés, d’introduire de nouveaux dispositifs portables pour le traitement et de développer des outils faciles à utiliser basés sur l’intelligence artificielle pour le dépistage des lésions précancéreuses. Si elles ne sont pas traitées, les lésions précancéreuses peuvent évoluer rapidement vers un cancer du col de l’utérus potentiellement mortel.

À partir de juillet, ce projet d’une durée de 2,5 ans, sera mis en œuvre en Afrique du Sud, en Inde, au Kenya, au Malawi, au Nigeria, au Rwanda et en Zambie.

« La détection précoce du cancer du col de l’utérus est essentielle pour sauver des vies. L’utilisation de l’intelligence artificielle dans le dépistage du cancer du col de l’utérus va changer la donne et nous sommes fiers d’en être les pionniers », a déclaré Lelio Marmora, Directeur exécutif d’Unitaid. « Unitaid est ravi d’unir ses forces à celles de CHAI pour réduire le nombre croissant de décès dus au cancer du col de l’utérus dans le monde. »

Lelio Marmora et Ira C. Magaziner, PDG de CHAI, ont signé l’accord de subvention à l’occasion d’un événement de haut niveau sur le thème « Réduire de moitié le nombre de décès liés au VIH ».

 “En investissant dans des méthodes de dépistage novatrices et des appareils de traitement portables pour les lésions précancéreuses du col de l’utérus, la collaboration de CHAI avec Unitaid aidera non seulement à vaincre l’un des cancers les plus faciles à prévenir et à traiter, mais permettra également à des centaines de milliers de femmes de mener une vie plus saine “, a déclaré Ira Magaziner. Le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes. Il touche chaque année plus d’un demi-million de femmes et tue plus d’un quart de million d’entre elles. Quasiment tous les cancers du col de l’utérus sont causés par une infection au virus du papillome humain (VPH), une infection sexuellement transmissible très courante. 

Les femmes des pays à revenu faible et intermédiaire sont six fois plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus que les femmes des pays à revenu élevé. Neuf décès sur 10 surviennent en dehors des pays à revenu élevé. 

En outre, les femmes vivant avec le VIH ont quatre fois plus de risques de développer un cancer du col de l’utérus lorsqu’elles sont infectées par le VPH que les femmes séronégatives, ce qui fait de cette infection une menace majeure pour la santé des femmes séropositives.

Dans les pays à revenu élevé, plusieurs stratégies se sont révélées efficaces pour réduire la charge du cancer du col de l’utérus, en particulier la détection précoce et le traitement des lésions précancéreuses. Cependant, les coûts élevés, des méthodes de dépistage inefficaces et des dispositifs de traitement inadaptés aux régions éloignées ont freiné les progrès. Une nouvelle approche est nécessaire dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

En améliorant l’accès à un dépistage et à un traitement optimal et abordable du cancer du col de l’utérus, ce projet ouvre la voie à un déploiement à grande échelle et s’appuie sur l’investissement croissant d’Unitaid dans la prise en charge des co-infections du VIH. La nouvelle génération d’outils complète d’autres approches de lutte contre le cancer du col de l’utérus, telles que la vaccination contre le VPH, contribuant ainsi aux objectifs de l’OMS pour l’élimination du cancer du col de l’utérus.

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