UNICEF and Unitaid join forces to improve the health of children, adolescents and mothers

Geneva – Unitaid and UNICEF will collaborate to save the lives of more children, adolescents and mothers, an agreement formalized by a memorandum of understanding signed today.

With decades of experience fighting the biggest diseases threatening children under five, adolescent girls and young women, the newly signed memorandum will align the complementary efforts of the organizations to end malaria, pneumonia, HIV, tuberculosis and cervical cancer, to expand access to innovative point-of-care diagnostics, and to improve fever management in children.

“Unitaid and UNICEF have worked together on a number of lifesaving projects. Formalizing our collaboration will make our response stronger, faster and more effective,” Unitaid Executive Director Lelio Marmora said. 

Marmora and Fore signed the agreement. 

“Partnership and innovation have been the hallmark of the UNICEF-Unitaid partnership over many years. This new memorandum builds on this legacy, bringing together our resources, expertise and products to improve health outcomes in the communities–and for the children–who need it most,” UNICEF Executive Director Henrietta H. Fore said.

By teaming up in the fight against major disease killers in children, adolescents and mothers, Unitaid and UNICEF will work towards the Sustainable Development Goals and universal health coverage for a better tomorrow.

The Hummingbird. Unitaid News – April 2019 (en anglais seulement)

Malaria: new strategies against an old foe

Le partenariat des trois organisations de financement se félicite du lancement du premier essai pilote d’un vaccin contre le paludisme

Genève, Les études pilotes de vaccination contre le paludisme constituent un test crucial pour ce qui pourrait s’avérer un nouvel outil précieux dans la lutte contre le paludisme, ont déclaré les trois organismes qui les financent, suite au lancement du premier projet au Malawi. 

Avec le lancement prochain de deux autres essais pilotes, au Kenya et au Ghana, l’objectif est de vacciner environ 360 000 enfants par an dans les trois pays, afin d’évaluer sur le terrain la faisabilité de l’administration des quatre doses de vaccin RTS,S requises, et le rôle que pourrait avoir le vaccin dans la réduction de la mortalité infantile ainsi que son innocuité dans le cadre de son utilisation systématique.

Gavi, l’Alliance du Vaccin, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et Unitaid fournissent à eux trois près de 50 millions de dollars US pour financer la première phase des études pilotes. Les ministères de la Santé du Ghana, du Kenya et du Malawi mettront en œuvre ces essais, en coordination avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

« Le paludisme reste l’une des maladies les plus meurtrières chez les enfants à travers le monde ; il en tue plus de 200 000 chaque année », a déclaré le Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de Gavi. « Ces études pilotes sont cruciales pour déterminer le rôle que pourrait jouer ce vaccin dans la réduction du fardeau que cette maladie continue de faire peser sur les pays les plus pauvres du monde. »

« Pour intensifier la lutte contre le paludisme, nous avons besoin de tous les outils disponibles », a ajouté Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial. « Si cette étude pilote montre que le RTS,S est un outil d’un bon rapport coût-efficacité contre le paludisme, nous pourrons sauver plus d’enfants. »

« Le vaccin antipaludique représente une innovation très intéressante qui vient s’ajouter aux efforts de la communauté mondiale de la santé pour mettre fin à l’épidémie de paludisme », a renchéri Lelio Marmora, Directeur exécutif d’Unitaid. « C’est aussi un exemple éclatant du type de coordination interinstitutions dont nous avons besoin. Nous avons hâte de voir le vaccin intégré aux autres outils existants pour un impact optimum. »

Lors des essais cliniques, le vaccin a permis de prévenir environ 4 cas de paludisme sur 10, ainsi que 3 cas sur 10 de paludisme grave potentiellement fatal. Il a également permis de réduire de 60% l’anémie sévère due au paludisme, qui représente la principale cause de décès due à cette maladie chez les enfants.

La vaccination nécessite 4 doses ; la première s’administre le plus tôt possible après l’âge de cinq mois, la deuxième et la troisième doses s’administrent ensuite à un mois d’intervalle, et la quatrième, 15 à 18 mois après la troisième. Le vaccin ne sera pas disponible dans toutes les régions des pays concernés, pas plus qu’il ne sera administré aux adultes ou aux enfants en dehors du groupe d’âge cible.

Dans l’essai de phase 3, le vaccin a été généralement bien toléré, avec des effets indésirables comparables à ceux des autres vaccins de l’enfance. Après avoir évalué le RTS,S, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a conclu, dans l’avis scientifique qu’elle a rendu en juillet 2015, que le vaccin avait un profil d’innocuité acceptable. 

Le vaccin pourrait constituer un outil complémentaire qui viendrait s’ajouter à l’arsenal recommandé par l’OMS pour la prévention du paludisme, à savoir l’utilisation systématique de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation d’insecticide à l’intérieur des habitations et si besoin l’utilisation des tests et traitements antipaludiques.

End of project evaluation of the CHAI paediatric HIV/AIDS and innovation in paediatric market access (IPMA) projects

The state of the malaria RDT market 2018

Évaluer la distribution à grande échelle de médicaments antiparasitaires pour lutter contre le paludisme

Nouveaux produits contre les moustiques porteurs de maladies

Unitaid lance deux nouvelles subventions pour financer les innovations en matière de lutte antivectorielle, qui viennent s’ajouter à son solide portefeuille dans la lutte contre le paludisme

Genève – Unitaid va investir 59 millions de dollars dans deux projets novateurs visant à déstabiliser et à réduire les populations de moustiques vecteurs du paludisme, dans le cadre des efforts déployés au niveau mondial pour éliminer la maladie.

Le Conseil exécutif d’Unitaid a approuvé cette semaine :

Ces deux nouveaux projets viennent compléter les initiatives de lutte antipaludique déjà soutenues par Unitaid, notamment dans les domaines des moustiquaires imprégnées d’insecticide, de la pulvérisation intradomiciliaire d’insecticide à effet rémanent et de l’amélioration de la qualité des médicaments curatifs et préventifs.

Le projet sur cinq ans de l’Université Notre-Dame, « Développer le recours aux répulsifs atmosphériques pour combattre les maladies à transmission vectorielle », sera centré sur le paludisme au Kenya, en Ouganda et au Mali, et sur la dengue au Sri Lanka.

Les répulsifs atmosphériques sont des produits chimiques dispersés dans l’air pour éloigner les moustiques et perturber leurs habitudes, notamment (si possible) leur comportement alimentaire et reproductif.

Le projet d’ISGlobal, appelé BOHEMIA (pour « Broad One Health Endectocide-based Malaria Intervention in Africa ») vise à interrompre la chaîne de la transmission du paludisme en tuant les moustiques piqueurs. Il servira à évaluer la distribution massive d’ivermectine en Tanzanie et au Mozambique pendant la saison palustre et à recueillir des données sur l’impact de cette intervention.

Unitaid participe aux efforts mondiaux visant à mettre fin à l’épidémie de paludisme au moyen de produits novateurs de diagnostic, de prévention et de traitement, et a fortement augmenté ses financements dans ce domaine, qui devraient atteindre 400 millions de dollars l’année prochaine.