Targeted innovation and better access to vector control tools essential in Asia Pacific
Effectively controlling mosquitoes is essential to preventing the diseases they spread. Two of the existing measures for so-called ‘vector control’ are the use of insecticide-treated bed nets and indoor spraying with insecticides. Development of new tools and expanding access to all vector control methods are essential in Asia Pacific countries aiming to eliminate malaria and to prevent other insect-borne diseases.
This week, representatives from ministries of health, development organizations, industry and research centres met to explore the challenges and opportunities for stronger vector control in the region. Co-hosted by Unitaid and the Asia Pacific Leaders Malaria Alliance (APLMA), this inaugural policy dialogue is part of a broader partnership between APLMA and Unitaid, aimed at maximising access to innovative health products for malaria elimination and improved health security.
The collaboration builds on the work of the Asia Pacific Malaria Elimination Network (APMEN) vector control working group, which helps scientists, industry representatives as well as government representatives work together more closely to address priority policy challenges for vector control in the region.
Unitaid Executive Director, Lelio Marmora, underscored that improving access and promoting innovation are two sides of the same coin. “It is about understanding the challenges, identifying solutions and increasing access to new priority tools to eliminate malaria and other vector-borne diseases,” he said.
“Effective vector control is a key component of strengthening health systems, and contributes to enhanced regional health security against all vector-borne diseases, not only malaria,” added Dr Benjamin Rolfe, CEO of APLMA.
This event was an opportunity to bring together participants across different sectors, including industry representatives, for open discussions on ways to accelerate innovation. During a lunchtime ‘Exhibition’, industry participants shared details of their current vector control product pipeline in the Asia Pacific region.
Participants identified some of the key challenges to innovation and access including the specificities of vector behaviour in the Asia Pacific region and the time-consuming registration processes for new tools. They also discussed the possibility of joint registration processes for WHO pre-qualified products as well as opportunities to generate interest around innovative products among national regulatory agencies.
Dr Kesete Admasu, CEO of the RBM Partnership to End Malaria highlighted the importance of an enabling policy environment for the adoption of new tools and exchange of knowledge among countries, which can be enhanced through a regional mechanism. This approach is an integral part of the RBM Partnership’s strategy, he noted.
Participants agreed that an ongoing, coordinated and cross-sectoral approach is essential to improving access and innovation of vector control tools in support of both malaria elimination and promoting overall health security for the Asia Pacific region. As a next step, Unitaid and APLMA proposed to jointly establish a platform for vector control to bring various actors together in the aim of bridging access to market for new products that are tailored to the Asia Pacific context. Future opportunities to continue this dialogue will take place at the Asia Vector Control Conference hosted by the China Center for Disease Control and Prevention, and Innovation 2 Impact.
The event was held at the 2018 Prince Mahidol Award Conference, held annually in Bangkok to bring together leading public health leaders and stakeholders from around the world to discuss high priority global health issues, summarize findings and propose concrete solutions and recommendations.
Industry and other research and development representatives included: Sumitomo Chemical, Bayer Crop and Syngenta as well as WellTech Healthcare, BASF, Vestergaard, the National Center for Genetic Engineering and Biotechnology and Mahidol University.
In 2017, the World Health Assembly endorsed the Global vector control response 2017–2030, which outlines a new strategy to strengthen vector control worldwide through increased capacity, improved surveillance, better coordination and integrated action across sectors and diseases. This week’s dialogue supports this approach by identifying opportunities to strengthen the vector control response throughout the region.
Unitaid cherche à réduire la mortalité infantile avec un meilleur diagnostic de la fièvre
Genève – Le Conseil d’administration d’Unitaid a approuvé un plan pour concentrer les investissements sur la prise en charge de la fièvre chez l’enfant afin d’empêcher les décès et de remédier à la surconsommation de médicaments antipaludéens et d’antibiotiques, qui favorisent la résistance antimicrobienne.
Une meilleure prise en charge de la fièvre pourrait empêcher davantage d’enfants de mourir des suites du paludisme ou d’autres maladies.
Unitaid financera tout d’abord des activités dans deux domaines clés : de nouveaux outils de diagnostic pour faire la distinction entre les infections bactériennes et non bactériennes dans les pays à revenu faible ; et de meilleurs outils pour identifier les maladies graves dans les établissements de santé primaires. Tous deux ciblent des établissements de santé dans des pays à revenu faible et intermédiaire où les enfants avec de la fièvre demandent le plus souvent des soins. Des appels à propositions de financement seront lancés en temps opportun.
Une meilleure prise en charge de la fièvre chez l’enfant exige de nouveaux outils de diagnostic améliorés. Une fois le diagnostic du paludisme écarté, les mauvais diagnostics de fièvre sont fréquents. Les enfants peuvent recevoir un traitement inapproprié, conduisant parfois à une maladie chronique, voire au décès.
Un mauvais diagnostic peut également donner lieu à un mésusage des antibiotiques, ce qui peut augmenter la résistance aux antibiotiques les plus couramment utilisés. Une étude récente a montré que 69 % des personnes dont les tests de dépistage du paludisme étaient négatifs ont reçu des antibiotiques.
« Il existe un besoin urgent de nouvelles technologies pour améliorer le diagnostic de la fièvre chez l’enfant dans les pays à revenu faible et réduire le risque de résistance antimicrobienne », affirme Celso Amorim, président du Conseil d’Unitaid. « La décision du Conseil reflète les engagements d’Unitaid envers une approche plus intégrée de la santé, un composant clé de sa stratégie prévue sur cinq ans et de ses objectifs de développement durable. »
En 2016, environ 5,6 millions d’enfants sont morts avant leur cinquième anniversaire. La pneumonie, la diarrhée et le paludisme restent les principales causes de décès chez l’enfant, tandis que la malnutrition est associée à 45 % des décès chez les moins de cinq ans.
La fièvre, le principal symptôme du paludisme, peut avoir plusieurs causes et de nombreux enfants qui ont de la fièvre présentent également d’autres symptômes non spécifiques tels que la toux, un signe de pneumonie, et la diarrhée.
Selon les estimations, plus de 75 % des enfants qui demandent des soins auprès des établissements de santé et au sein de la communauté ont de la fièvre. Mais seule une partie d’entre eux a besoin d’un traitement spécifique comprenant un antibiotique ou un médicament antipaludéen. De nombreux enfants sont pourtant inutilement mis sous traitement, ce qui augmente le risque de résistance et gaspille des médicaments.
« Nous espérons que les nouveaux tests de diagnostic nous aideront à mieux identifier les enfants qui ont besoin d’antibiotiques et d’antipaludéens », déclare Lelio Marmora, Directeur exécutif d’Unitaid. « Investir dans la prise en charge de la fièvre chez l’enfant est un domaine hautement prometteur qui permettra de combattre la résistance médicamenteuse, de renforcer la lutte contre le paludisme et, à terme, de sauver la vie de nombreux enfants. »
De nouveaux tests sont à l’étude afin d’identifier les infections bactériennes dans les pays à revenu faible et intermédiaire, et certains tests sont déjà à un stade de développement avancé. Cependant, les preuves concernant leur utilisation potentielle et leur impact dans des conditions de revenu faible et intermédiaire sont insuffisantes. Si ces tests s’avèrent fiables et hautement efficaces, ils répondront à un besoin critique non satisfait.
Par conséquent, le Conseil a adopté une résolution soutenant le développement de meilleurs outils pour la prise en charge de la fièvre chez l’enfant.
La décision d’investir dans la prise en charge de la fièvre chez l’enfant contribuera aux objectifs exposés dans la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030 et dans la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent de l’OMS.
Un nouvel insecticide va être utilisé pour combattre le paludisme
Genève/Liverpool – UNITAID, l’IVCC (Innovative Vector Control Consortium) et l’entreprise japonaise Sumitomo Chemical Company sont heureux d’annoncer l’utilisation d’un insecticide de nouvelle génération qui sera utilisé pour la pulvérisation d’insecticide à effet rémanent à l’intérieur des habitations (IRS) pour lutter contre le paludisme.
La pulvérisation intradomiciliaire est un moyen efficace de réduire rapidement la transmission du paludisme en pulvérisant un insecticide sur les murs et les plafonds, à l’intérieur des habitations, là où les moustiques vecteurs du paludisme sont susceptibles de se poser après avoir piqué les habitants. Toutefois, de nombreux moustiques deviennent résistants aux insecticides avec lesquels ils sont le plus fréquemment en contact. De nouveaux insecticides sont par conséquent nécessaires pour réduire au minimum la menace de résistance.
Le nouveau produit de lutte antivectorielle de l’entreprise Sumitomo – SumiShield® 50WG – sera utilisé dans le cadre d’un projet financé par Unitaid qui vise à créer un marché plus durable pour des produits de pulvérisation de nouvelle génération, à des prix abordables. Ce projet, sous l’acronyme NgenIRS, est mis en œuvre par l’IVCC et ses partenaires, parmi lesquels figurent l’Initiative du Président des États-Unis d’Amérique contre le paludisme, Abt Associates, PATH et le Fonds mondial.
Le produit SumiShield, qui a été préqualifié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à la fin d’octobre 2017, est l’un des deux nouveaux insecticides qui permettront aux programmes de lutte contre le paludisme d’établir à titre préventif un roulement dans l’utilisation des insecticides de nouvelle génération dans les pays et de combattre ainsi la résistance. La formule s’est avérée efficace lors des essais supervisés par l’OMS et le reste pendant neuf mois après la pulvérisation, même contre les moustiques les plus résistants.
Les pays auront la capacité d’appliquer de manière efficace le Plan mondial OMS pour la gestion de la résistance aux insecticides chez les vecteurs du paludisme (GPIRM), puisqu’il existe désormais deux produits de pulvérisation de nouvelle génération avec lesquels travailler et que d’autres devraient apparaître sur le marché au cours des deux prochaines années. Utiliser les insecticides à tour de rôle est l’une des stratégies essentielles pour gérer la résistance.
Selon l’OMS, près de la moitié de la population mondiale est exposée au risque de paludisme et malgré les progrès considérables accomplis au cours des dernières années, les nouveaux cas sont encore plus de 200 millions chaque année.
« Nous savons que la lutte antivectorielle permet de sauver des vies et que la résistance aux insecticides met en péril les formidables avancées obtenues jusqu’à présent pour réduire les décès dus au paludisme. Nous avons absolument besoin de produits efficaces et de nouveaux modes d’action en matière de santé publique afin de lutter contre ces moustiques résistants, et de permettre un roulement avec d’autre produits », a déclaré le Dr Nick Hamon, Directeur général de l’IVCC.
Depuis son lancement en 2016, le projet NgenIRS a financé des opérations de pulvérisation dans 12 pays africains et l’achat de plus de 4,5 millions de bidons d’insecticide de nouvelle génération, soit une quantité suffisante pour protéger environ 58 millions de personnes. En 2018, NgenIRS commencera à être mis en œuvre dans deux pays supplémentaires où le paludisme est endémique.
« Si nous ne parvenons pas à mettre au point et à utiliser de nouveaux insecticides, nous risquons de subir de graves revers dans la lutte contre le paludisme, » a déclaré Lelio Marmora, Directeur exécutif d’UNITAID. « C’est pourquoi nous sommes fiers de soutenir le projet NgenIRS, pour combattre la résistance aux insecticides et réussir à sauver des vies. »
Pour plus d’informations sur la préqualification de SumiShield, et le projet NgenIRS, veuillez vous rendre sur les sites ci-dessous :
http://www.who.int/entity/pq-vector-control/prequalified-lists/sumishield50wg/en/index.html
http://www.ivcc.com/ngenirs
Unitaid salue la nouvelle contribution de 50 millions de dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates
Genève – Unitaid se félicite de la prolongation du partenariat à long terme avec la Fondation Bill & Melinda Gates par un nouvel engagement de 50 millions de dollars, qui porte à 150 millions de dollars la contribution totale apportée par la fondation à Unitaid depuis 2006.
La Fondation Bill & Melinda Gates exprime, avec cette nouvelle contribution, son enthousiasme pour son étroite collaboration avec Unitaid afin de favoriser des innovations en santé qui permettront d’élargir l’accès à la prévention, au diagnostic et au traitement du VIH/sida, de la tuberculose et du paludisme pour les personnes qui en ont le plus besoin mais qui vivent dans les pays aux ressources les plus limitées. La subvention sera versée sur une période de cinq ans.
Évoquant la contribution, Bill Gates, coprésident de la Fondation Bill & Melinda Gates, a déclaré : « Unitaid est un partenaire important à la fois pour notre fondation et pour la communauté de la santé mondiale dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Sa capacité à déployer des technologies sanitaires innovantes contribue à sauver et à améliorer des vies dans le monde entier. »
Les investissements d’Unitaid sont un moyen efficace d’apporter des solutions innovantes et de qualité en matière de santé, qui, à terme, profiteront à des millions de personnes. Le déploiement de ces avancées à grande échelle par les pays et les partenaires, permet de sauver des centaines de milliers de vies supplémentaires et représente d’énormes économies pour les systèmes de santé des pays aux ressources les plus limitées.
« Le soutien de la Fondation Bill & Melinda Gates nous aide à nous rapprocher d’un monde dans lequel on puisse vivre sans les trois pandémies », a expliqué Lelio Marmora, Directeur exécutif d’Unitaid. « Nous sommes heureux de poursuivre ce partenariat dynamique dans la décennie à venir. »
Créée en 2006 par le Brésil, le Chili, la France, la Norvège et le Royaume-Uni dans le but de proposer une approche innovante en matière de santé mondiale, Unitaid a déjà investi plus de 2 milliards de dollars dans des solutions innovantes pour la santé, que les organisations partenaires peuvent ensuite déployer à grande échelle et rendre largement accessibles.
Dans le cadre de sa nouvelle stratégie établie en 2016 pour une durée de cinq ans, Unitaid prévoit de maintenir son engagement concernant les trois maladies mentionnées précédemment, tout en favorisant une approche plus intégrée en matière de santé, en particulier dans le domaine de la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile.
Unitaid soutient actuellement des projets ayant pour objectifs la mise à disposition des kits de test d’autodépistage du VIH à grande échelle, le lancement d’une nouvelle génération de médicaments de pointe contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire, la mise au point de meilleurs traitements pour la tuberculose pharmacorésistante, l’élaboration de nouveaux traitements pour les formes sévères de paludisme et la prévention des décès dus aux paludisme chez les femmes enceintes et les nouveau-nés.
Contacts pour les médias
Andrew Hurst, Unitaid, Geneva – tel. +41 22 791 3859, hursta@unitaid.who.int