La Fondation Bill & Melinda Gates double sa contribution à Unitaid pour la porter à 100 millions de dollars sur 5 ans

La Fondation Bill & Melinda Gates a annoncé un engagement à long terme de 100 millions de dollars en faveur d’Unitaid pour accélérer l’accès aux produits de santé dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Ce financement double l’engagement précédent de la Fondation et soutiendra le travail d’Unitaid visant à accélérer l’introduction et la fourniture de nouvelles solutions vitales à grande échelle et équitablement, y compris pour la santé maternelle et néonatale.

La Fondation a souligné que l’approche unique d’Unitaid permet d’atteindre plus rapidement les cibles des objectifs de développement durable liées à la santé.

« Il faut beaucoup trop de temps pour que des produits vitaux passent de l’approbation à l’adoption généralisée. Depuis plus de 15 ans, Unitaid a joué un rôle central en accélérant ce processus – en développant de nouvelles innovations en matière de santé, puis en travaillant avec des organisations comme le Fonds mondial pour les faire parvenir plus rapidement aux populations », a déclaré Bill Gates, co-président de la Fondation Bill & Melinda Gates. « Nous sommes à l’aube de nouvelles innovations passionnantes qui contribueront à accélérer les progrès en matière de VIH, de tuberculose et de paludisme, ainsi que de santé maternelle et infantile. En doublant l’engagement de notre fondation envers Unitaid, nous espérons mettre ces outils entre les mains des agents de santé à temps pour sauver des millions de vies. »

La Fondation Bill & Melinda Gates soutient Unitaid depuis sa création et est membre du conseil d’administration d’Unitaid. Depuis 2006, la Fondation a contribué à hauteur de 150 millions de dollars au travail d’Unitaid visant à accélérer le développement de tests, de traitements et d’outils vitaux et à en accélérer l’accès pour les personnes qui en ont le plus besoin. Avec le soutien de donateurs comme la Fondation Bill & Melinda Gates, Unitaid a élargi l’accès à plus de 100 produits révolutionnaires qui sont désormais considérés comme des références en matière de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, améliorant la santé des femmes et des enfants et renforçant la préparation et la réponse aux pandémies.

Unitaid remercie la Fondation Bill & Melinda Gates pour son soutien continu et son nouveau financement, qui nous aideront à trouver de nouvelles solutions aux défis sanitaires mondiaux les plus urgents.

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De l’espoir pour l’Afrique : 18 millions de doses du premier vaccin antipaludique seront attribuées pour 2023-2025

Genève – Unitaid salue chaleureusement l’attribution de 18 millions de doses du premier vaccin contre le paludisme à 12 pays africains pour la période 2023-2025. La nouvelle marque un important jalon dans nos efforts collectifs pour améliorer l’accès aux innovations en santé et combattre l’une des maladies les plus meurtrières d’Afrique.

En 2021, près d’un demi-million d’enfants africains ont succombé au paludisme. Nous devons nous appuyer sur la force de l’innovation en santé pour relever cet urgent défi. Unitaid est fière de soutenir le Programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique, aux côtés du Fonds mondial et de Gavi, l’Alliance du Vaccin. Grâce à ce programme, nous avons produit des données probantes sur lesquelles l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est appuyée pour recommander le vaccin antipaludique en 2021. Le vaccin RTS,S/AS01 a été administré à plus de 1,7 million d’enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi dans le cadre du programme. Son déploiement a démontré l’innocuité du vaccin et son efficacité dans la réduction du paludisme grave.

Avec l’attribution de 18 millions de doses à 12 pays africains*, l’accès à ce vaccin salvateur sera étendu à travers les programmes d’immunisation de routine. En accordant la priorité aux régions où les besoins sont les plus pressants, nous abaissons rapidement la mortalité du paludisme et protégeons les communautés vulnérables, en particulier les enfants de moins de cinq ans, qui sont les plus touchés par la maladie. Unitaid croit fermement qu’un accès équitable aux innovations en matière de santé est essentiel dans la lutte mondiale contre le paludisme. Nous sommes fiers de financer des projets qui améliorent la couverture des traitements préventifs contre le paludisme pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, de soutenir des stratégies de lutte antivectorielle et d’améliorer le dépistage et le traitement du paludisme récurrent. Nos investissements visent à optimiser l’utilisation et à catalyser l’adoption des outils existants et à soutenir de nouveaux produits pour constituer un arsenal complet contre cette maladie évitable et traitable.

« Élargir l’accès aux vaccins contre le paludisme est crucial, alors que nous nous efforçons d’atteindre les cibles mondiales de lutte contre le paludisme d’ici 2030, a déclaré le DPhilippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid.  Nous devons intensifier nos efforts dans les régions où le fardeau du paludisme reste élevé, en utilisant une approche sur mesure basée sur des preuves et une stratification locales ».

Le vaccin est un outil important dans l’ensemble des mesures de base recommandées par l’OMS pour la prévention du paludisme – y compris l’utilisation systématique de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation intradomiciliaire d’insecticides, les stratégies de chimioprévention du paludisme et l’utilisation en temps opportun du dépistage et du traitement du paludisme. Nous appelons toutes les parties prenantes à soutenir rapidement les innovations cruciales susceptibles d’éviter des pertes de vie dues au paludisme. Unitaid est inébranlable dans son engagement à stimuler le progrès, à renforcer les partenariats et à élargir l’accès aux interventions vitales. Nous avons besoin de 1,5 milliard de dollars US d’ici 2027 pour poursuivre notre mission. Soutenez Unitaid pour sauver des vies plus rapidement.

* Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République démocratique du Congo, Ghana, Kenya, Libéria, Malawi, Niger, Sierra Leone, Ouganda.

 

New Nets Project, End of Project Evaluation

Better health solutions

Unitaid’s investment case 2023-2027

Unitaid publie un appel à propositions pour élaborer des stratégies efficaces d’administration des nouveaux outils de lutte antivectorielle

Geneva – Vector control interventions, such as insecticide-treated bed nets and indoor spraying of homes with residual insecticides, are vital to the control and elimination of malaria. Their systematic use has played a huge role in averting hundreds of millions of malaria cases in the last 20 years.

Yet despite a remarkable track record, progress is threatened by many factors. Since 2010, resistance to at least one class of insecticide has been reported in sixty-one countries. Deploying new products is critical to mitigating resistance as well as finding the right mix of interventions to deliver greatest impact.

Residual malaria transmission by mosquitoes that elude bed nets and indoor spraying is an ongoing problem. Outdoor biting perpetuates disease transmission as these tools are unable to protect people when they are away from their homes.

Another growing threat is the invasion of Anopheles stephensi, a highly adaptable mosquito species that breeds easily in urban environments. The spread of the species, which is native to the Arabian Peninsula and South Asia, is occurring as rural poverty and climate change drive migration to cities, and could lead to an unprecedented surge in malaria cases.

In response, new tools are emerging with the potential to address some of the challenges we face. The WHO Vector Control Advisory Group (VCAG) is reviewing several new vector control products, which are currently undergoing epidemiological trials.

However, to enable their rapid adoption and scale-up, more evidence is needed on how best to deploy and integrate these tools within existing malaria control strategies. This information will be critical to informing how countries prioritize and tailor their choice of tools for different subnational transmission settings, particularly given resource constraints.

In addition, work is needed to build a viable market for these new products. Market readiness support to ensure an adequate supply base and sustainable pricing will be essential to success.

Recognizing the need for evidence generation and market shaping support, Unitaid is launching a call for proposals to build and catalyse the uptake of an expanded vector control toolbox to fight malaria in two target settings: (1) countries with a high malaria burden, and (2) countries where Anopheles stephensi is an emerging threat.

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L’Afrique mène la bataille contre le paludisme alors que le monde est confronté au changement climatique

Journée mondiale de lutte contre le paludisme 2023

Déclaration conjointe de S. E. Madame l’Ambassadrice Margarida Rosa Da Silva Izata, directrice de la délégation africaine au comité exécutif d’Unitaid, et du docteur Philippe Duneton, directeur exécutif, Unitaid

Cyclone Freddy, Mopeia District, Mozambique. Photo credit, Eldo Elobolobo, BOHEMIA project

Cyclone Freddy, district de Mopeia, Mozambique. Crédit photo, Eldo Elobolobo, projet BOHEMIA

Les efforts de santé publique visant à lutter contre le paludisme et à l’éliminer en Afrique sont menés dans un environnement difficile, caractérisé par le changement climatique, la résistance aux insecticides, la présence de moustiques vecteurs invasifs et la menace croissante de pharmacorésistance.

L’Afrique est la région sur laquelle pèse le plus lourd fardeau du paludisme, avec un nombre de décès estimé en 2021 à 595 000, dont la grande majorité touche des enfants âgés de moins de cinq ans. Environ 70 % de tous les cas et décès de paludisme se concentrent dans 11 pays, dont tous sauf un se situent en Afrique.

D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’empreinte géographique et l’intensité des maladies dues à des vecteurs telles que le paludisme sont vouées à augmenter avec le réchauffement mondial. Les scientifiques prévoient une reproduction plus rapide des moustiques à mesure que les températures s’élèvent, augmentant ainsi la probabilité de transmission de la maladie.

Les villes des régions côtières d’Afrique sont de plus en plus exposées à des inondations saisonnières répétées, ce qui amplifie le risque de maladies transmises par des vecteurs. Les événements météorologiques extrêmes sont également plus fréquents. En 2022, l’Afrique du Sud a connu une inondation torrentielle d’une ampleur inédite sur sa côte maritime orientale. Cette année au Mozambique, il a plu davantage en quatre semaines qu’en plus d’une année de précipitations.

Pendant ce temps, certaines régions sont confrontées à une alternance d’inondations et de sécheresse, ce qui accélère la migration vers les villes, où les épidémies de paludisme pourraient devenir plus fréquentes.

La propagation d’Anopheles stephensi, une espèce invasive de moustique qui prolifère dans les villes et peut transmettre les deux parasites du paludisme Plasmodium falciparum et Plasmodium vivax, représente une nouvelle menace. Le moustique, qui est originaire d’Asie du Sud et de la péninsule arabe, a été détecté dans un nombre croissant de pays africains et résiste à de nombreux insecticides actuellement utilisés. Les scientifiques étudient les liens entre le changement climatique et la propagation de cette espèce.

L’OMS considère que l’invasion d’Anopheles stephensi constituera une menace potentielle majeure pour la lutte contre le paludisme et son élimination en Afrique. Si Anopheles stephensi s’installe dans les villes africaines à croissance rapide, les cas de paludisme pourraient augmenter rapidement et compromettre les progrès réalisés pour atténuer le fardeau de la maladie.

Alors que l’impact du changement climatique évolue, d’autres menaces biologiques sont préoccupantes. Les moustiques qui transmettent le paludisme développent une résistance aux insecticides utilisés pour les éloigner ou les détruire. On observe en outre une résistance croissante du parasite à l’artémisinine, le principal composant des meilleurs médicaments disponibles pour traiter le paludisme. La résistance est apparue tout d’abord en Asie du Sud-Est, mais elle s’intensifie désormais sur le continent africain. L’urgence et les implications potentielles de la résistance aux médicaments antipaludiques ont généré un appel à l’action au sein de la communauté mondiale de la santé. En novembre 2022, l’OMS a publié une Stratégie de riposte face à la résistance aux antipaludiques en Afrique, un document technique de sensibilisation visant à réduire au minimum la menace et l’impact de la résistance à l’artémisinine.

Point encourageant, une multitude d’innovations, dont nombre d’entre elles ont été financées par Unitaid, s’attaquent frontalement aux difficultés et pourraient modifier radicalement le paysage.

L’une des priorités consiste à maintenir l’efficacité des moustiquaires imprégnées d’insecticide et à atténuer la résistance. Ces moustiquaires ont constitué un pilier de la réponse au paludisme depuis des décennies et reste, comme l’indique l’OMS, une « pierre angulaire essentielle de la lutte contre le paludisme ».

Unitaid mène des actions sur des nouveaux outils de lutte antivectorielle qui devraient réduire le paludisme de plus d’un quart d’ici 2030. Parmi ces initiatives prometteuses, on peut citer de nouvelles moustiquaires imprégnées de différentes associations d’insecticides pour contrer la résistance des moustiques, des répulsifs spatiaux qui libèrent des produits chimiques dans l’air pour empêcher les moustiques de piquer les personnes dans un espace donné et le traitement des personnes et du bétail par des médicaments qui tuent les moustiques qui les piquent.

« Un ensemble complexe de problèmes, notamment le changement climatique et la résistance aux insecticides, met à mal les efforts de lutte contre le paludisme en Afrique », a précisé le directeur exécutif d’Unitaid, docteur Philippe Duneton. « Unitaid s’engage à garantir l’adoption généralisée d’une nouvelle génération d’outils de lutte antivectorielle, pour ne pas manquer de moyens de lutte contre la maladie ».

Des traitements visant à prévenir le paludisme chez les femmes enceintes et les enfants exposés à un risque d’infection pendant la saison des pluies, ainsi que de nouveaux vaccins antipaludiques, gagnent de la vitesse alors que les années de travaux innovants financés par Unitaid portent leurs fruits. Dans sa stratégie de réponse à la résistance aux médicaments antipaludiques en Afrique, l’OMS considère que la chimioprévention et les vaccins représentent des interventions majeures. Mais les hésitations ou le refus du vaccin restent préoccupants.

Il n’y a pas de temps à perdre. Les preuves montrent que nous avons accumulé un net retard par rapport aux objectifs ambitieux de l’OMS de réduire l’incidence et les taux de mortalité du paludisme d’au moins 75 % d’ici 2025 et d’au moins 90 % d’ici 2030, par rapport à 2015, l’année de référence.

Le financement atteint moins de la moitié de ce qui est nécessaire au niveau mondial pour maintenir le cap et en finir avec la menace majeure de santé publique qu’est le paludisme.

Étant données les contraintes financières strictes, nous devons intensifier le rythme de la recherche et du développement, l’introduction de produits et les activités d’influence du marché. Il est essentiel de surmonter les obstacles à l’accès aux innovations prometteuses pour remettre l’Afrique sur la voie de l’élimination du paludisme.

Unitaid sollicite des propositions et des partenaires d’investissement pour atténuer la résistance aux médicaments antipaludiques en Afrique. Un appel à propositions sera bientôt lancé pour élaborer des stratégies efficaces d’administration des nouveaux outils de lutte antivectorielle, afin de favoriser l’adoption et de répondre aux menaces émergentes.

L’Afrique doit jouer un rôle majeur dans l’avancée de la lutte contre le paludisme. « Comme l’Afrique supporte un lourd fardeau de la maladie, il est vraiment nécessaire que les dirigeants africains viennent à bout du paludisme et s’appuient sur des services de soins de santé primaires robustes et sur l’introduction accélérée de nouveaux produits et de nouvelles techniques », a précisé S. E. Madame l’Ambassadrice Margarida Rosa Da Silva Izata, directrice de la délégation africaine au comité exécutif d’Unitaid.

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Le Fonds mondial et Unitaid saluent la recommandation de l’OMS pour des moustiquaires imprégnées d’insecticide à double action

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et Unitaid saluent la recommandation de l’OMS en faveur de l’utilisation à grande échelle d’une nouvelle catégorie de moustiquaires contenant deux principes actifs : le pyréthrinoïde et le chlorfénapyr. La nouvelle moustiquaire offre une protection contre le paludisme environ deux fois plus élevée que celle des moustiquaires standard imprégnées de pyréthrinoïde uniquement dans les régions où les moustiques ont déjà développé une résistance aux pyréthrinoïdes.

Des essais contrôlés randomisés en Tanzanie et au Bénin sur une période de deux ans ont démontré que les moustiquaires imprégnées d’insecticide à double action réduisent les infections par le paludisme d’environ 50 % chez les enfants âgés de six mois à 10 ans.

Les enfants et les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables au paludisme. Selon le Rapport 2022 sur le paludisme dans le monde, près de 80 % des décès imputables au paludisme surviennent chez les enfants âgés de moins de cinq ans. La plupart des autres décès surviennent chez les enfants âgés de moins de 10 ans et chez les femmes enceintes, en particulier en Afrique subsaharienne.

« Cela montre comment nous pouvons accélérer l’impact en encourageant l’innovation », a déclaré Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. « La publication des orientations de l’OMS est essentielle pour inciter l’adoption à grande échelle des nouvelles moustiquaires et lutter contre la résistance croissante aux insecticides en Afrique, où ont lieu presque toutes les infections par le paludisme et les décès qui y sont liés.

L’utilisation à grande échelle de moustiquaires imprégnées d’insecticide est à l’origine de près de 70 % de la réduction des cas de paludisme en Afrique au cours des 15 premières années de ce siècle, a affirmé le DPhilippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid. Mais comme les moustiques sont devenus de plus en plus résistants aux insecticides, l’efficacité de cet outil essentiel a diminué. Unitaid est ravie de contribuer aux efforts visant à introduire rapidement un nouvel outil puissant à nos dispositifs de lutte contre le paludisme. »

La résistance croissante des moustiques aux pyréthrinoïdes est probablement un facteur majeur du plafonnement des progrès réalisés ces dernières années dans la lutte contre le paludisme. Avec les revers supplémentaires causés par les perturbations et les retards dans les services liés à la pandémie de COVID-19, la riposte au paludisme a désespérément besoin de nouveaux outils pour relancer les progrès.

Le projet Nouvelles moustiquaires, une initiative soutenue conjointement par Unitaid et le Fonds mondial à hauteur de 33 millions de dollars US chacun, a joué un rôle de catalyseur dans l’introduction des nouvelles moustiquaires, notamment par des interventions pour les rendre plus abordables sur le marché. Dirigé par Innovative Vector Control Consortium (IVCC), le projet – avec sa conception unique de collecte parallèle des données épidémiologiques et entomologiques et d’études d’optimisation des ressources – a considérablement réduit le délai d’entrée sur le marché des nouvelles moustiquaires et de leur adoption à grande échelle.

Les programmes nationaux respectifs de lutte contre le paludisme ont participé à chaque étape du projet. Ils ont investi le leadership, les ressources et l’expertise technique nécessaires tout au long des étapes de collecte des données probantes du projet et vont maintenant participer activement à l’adaptation des nouveaux outils et interventions à leurs contextes respectifs.

Le projet Nouvelles moustiquaires, qui s’est tenu sur quatre ans entre 2018 et 2022, a déployé plus de 35 millions de moustiquaires dans 14 pays, qui représentent près de 70 % de tous les cas de paludisme et de tous les décès imputables à la maladie dans le monde, fournissant une protection à plus de 60 millions de personnes à ce jour. Les pays couverts comprennent le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Libéria, le Malawi, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Nigéria, la République démocratique du Congo et le Rwanda.

Dans le cadre de la nouvelle initiative Moustiquaires en transition (2021-2024), le Fonds mondial continue d’investir 50 millions de dollars US en financement catalytique pour soutenir la transition vers les moustiquaires de nouvelle génération, appuyer leur mise à l’échelle et, à terme, parvenir à des baisses de prix afin que le plus grand nombre possible de personnes puissent en bénéficier. On estime que 38 millions de moustiquaires seront distribuées dans le cadre de cette initiative.


Contacts pour les médias :

Maggie Zander, Unitaid, zanderm@unitaid.who.int, +41 79 593 17 74 

Ann Vaessen, Global Fund, ann.vaessen@theglobalfund.org, +41 76 373 92 85 


À propos du Fonds mondial

Le Fonds mondial est un partenariat international ayant pour vocation de vaincre le VIH, la tuberculose et le paludisme et de bâtir un monde en meilleure santé, plus sûr et plus équitable pour toutes et tous. Nous mobilisons et investissons plus de 4 milliards de dollars US par an pour lutter contre les maladies infectieuses les plus meurtrières, combattre l’injustice qui les alimente et renforcer les systèmes de santé de plus de 100 pays parmi les plus durement touchés. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, nous avons investi 4,4 milliards de dollars US supplémentaires pour combattre cette nouvelle pandémie et renforcer les systèmes pour la santé. Nous unissons les dirigeants, les communautés, la société civile, les agents de santé et le secteur privé pour trouver des solutions qui ont l’impact le plus marqué possible, et nous les mettons à l’échelle à travers le monde. Depuis 2002, le partenariat du Fonds mondial a sauvé 50 millions de vies. 

Pour en savoir plus sur les activités du Fonds mondial, rendez-vous sur : www.theglobalfund.org

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À propos d’Unitaid

Unitaid est une agence de santé mondiale qui s’emploie à trouver des solutions innovantes pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Elle finance notamment des initiatives visant à lutter contre de grandes maladies telles que le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose, mais aussi contre les co-infections et comorbidités liées au VIH, comme le cancer du col de l’utérus et l’hépatite C. L’organisation soutient en outre des projets qui ciblent des domaines transversaux, comme le traitement de la fièvre. Unitaid met actuellement son expertise au service du développement de nouvelles thérapies et de nouveaux diagnostics pour la lutte contre la pandémie de COVID-19, en tant que membre clé du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre le COVID-19 (Accélérateur ACT), où elle codirige le pilier Traitements avec Wellcome et participe au pilier Diagnostics. Unitaid est un partenariat hébergé par l’Organisation mondiale de la Santé.