Communiqués de presse

Unitaid annonce une nouvelle offre de financement de projets visant à améliorer les résultats chez les enfants atteints d’anémie grave

La date limite pour soumettre une proposition est fixée au 4 novembre 2024.

Un enfant admis à l’hôpital pour anémie grave a un risque cinq fois plus élevé de mourir après sa sortie de l’hôpital qu’un enfant qui n’est pas anémique. Il a été démontré que l’administration d’un médicament antipaludique pendant trois mois réduisait ce risque de plus de 75 %, mais cette intervention au potentiel révolutionnaire n’est pas appliquée à grande échelle et des questions subsistent quant à la façon d’optimiser sa mise en œuvre.

Les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables face au paludisme ; en 2022, ils représentaient 76 % de tous les décès dus à la maladie. Le paludisme est aussi l’une des principales causes d’anémie chez l’enfant, qui – dans les cas les plus graves – peut avoir des répercussions négatives sur le développement mental, moteur et cognitif. L’anémie représente jusqu’à 30 % de toutes les admissions d’enfants à l’hôpital et 6 % des décès survenant à l’hôpital.

La chimioprévention du paludisme après la sortie de l’hôpital consiste à administrer un traitement de trois mois aux enfants qui ont été hospitalisés pour anémie grave. En 2022, l’Organisation mondiale de la Santé a recommandé d’adopter cette stratégie dans les zones où la prévalence du paludisme est supérieure à 10 %, mais elle n’a pas été mise en œuvre à grande échelle.

Afin que la chimioprévention du paludisme après la sortie de l’hôpital soit appliquée plus rapidement et à plus grande échelle dans les zones fortement touchées par le paludisme, Unitaid lance un appel à propositions de projets visant à accélérer l’adoption de cette intervention, compte tenu des besoins de recherche identifiés par l’OMS et les responsables de la mise en œuvre dans les pays. Il s’agira notamment d’étudier la durée optimale de l’intervention dans différents contextes, les facteurs de risque à l’origine de résultats défavorables chez l’enfant après la sortie de l’hôpital, les méthodes permettant d’atteindre une observance du traitement à grande échelle, les mécanismes de coordination optimaux, ainsi que l’impact et l’efficacité à long terme dans différents groupes à risque.

Pour en savoir plus sur cet appel à propositions et sur ses modalités, veuillez cliquer ici.

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