Le rapport d’état des lieux d’Unitaid identifie de nouvelles technologies et des stratégies de distribution innovantes qui sont prometteuses pour réduire la transmission verticale du VIH, de la syphilis, de l’hépatite B et de Chagas

Genève, Suisse – 4 août 2022. Un nouveau rapport recensant des outils et des interventions pour la prévention de la transmission du VIH, de la syphilis, de l’hépatite B et de la maladie de Chagas de la mère à l’enfant, également appelée transmission verticale, identifie plusieurs opportunités exploitables pour accélérer les progrès vers les objectifs d’élimination mondiaux.

Le rapport analyse les défis actuels liés à l’élimination de cette importante voie de transmission et présente un certain nombre de produits et d’interventions nouveaux, émergents ou sous-utilisés qui pourraient contribuer à élargir l’accès et à surmonter les problèmes de santé publique et les défis commerciaux identifiés.

De plus, plusieurs innovations en matière de prestation de services ont le potentiel de faciliter un accès plus rapide, cohérent et équitable aux outils et stratégies existants.

Il est essentiel d’élargir l’accès à ces approches et produits innovants, et de combler les lacunes en matière de développement de produits pour réaliser le programme « Triple élimination » de l’Organisation mondiale de la Santé, qui vise à encourager les pays à adopter une approche intégrée et coordonnée pour éliminer la transmission verticale du VIH, de la syphilis, de l’hépatite B et, dans les pays où elle est endémique, de la maladie de Chagas.

 

À propos d’Unitaid

Unitaid est une agence de santé mondiale qui s’emploie à trouver des solutions innovantes pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle finance notamment des initiatives visant à lutter contre de grandes maladies telles que le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, mais aussi contre les co-infections et comorbidités liées au VIH, comme le cancer du col de l’utérus et l’hépatite C. L’organisation soutient en outre des projets qui ciblent des domaines transversaux, tels que le traitement de la fièvre. En tant qu’acteur clé du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19, Unitaid mobilise désormais son expertise pour répondre aux défis posés par le développement de nouvelles thérapies et de nouveaux diagnostics pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Unitaid est un partenariat hébergé par l’Organisation mondiale de la Santé.


Contacts pour les médias

Unitaid

Maggie Zander
Chargée de communication
Tél. portable : +41 79 593 17 74
zanderm@unitaid.who.int

L’Organisation panaméricaine de la santé et Unitaid lancent une collaboration pour favoriser l’élimination de la transmission de la maladie de Chagas de la mère à l’enfant

Geneva/Washington – The Pan American Health Organization (PAHO) and Unitaid today launched a five-year, US$ 2.6 million partnership to scale-up regional and national efforts to eliminate mother-to-child transmission of Chagas disease.

Chagas is a neglected tropical disease endemic to Latin America, where it kills more people than any other parasite-borne infection. The infection is caused primarily by a blood-sucking triatomine bug, but the disease can also be transmitted from mother to child during pregnancy. According to the World Health Organization (WHO), more than one million women of childbearing age are estimated to be infected, resulting in up to 15,000 infants born with the disease each year.

“Chagas disease holds a significant burden for more than 6 million people in 20 endemic countries of the Americas, many of them women and newborns”, said Dr. Carissa F. Etienne, Director of PAHO. “With this partnership, we expect to foster and accelerate investments and commitments so that every child, everywhere in the region is born free of Chagas and the mothers living with the disease receive the treatment they need”.

The fight against Chagas disease is complicated by several factors including its multiple means of transmission, through insect bites but also from the blood of an affected person or even by consumption of contaminated food. It is also largely asymptomatic, causing affected persons to go without medical attention until developing chronic infection, which is more difficult to treat. A lack in efficient diagnostic tools, long and difficult treatment, and gaps in policy and funding pose additional challenges.

“With less than 10 percent of people infected with Chagas disease worldwide diagnosed, and even fewer treated, Unitaid seeks to fill an enormous gap that leaves women and infants at serious risk of infection,” said Dr Philippe Duneton, Executive Director of Unitaid. “This first of its kind partnership between Unitaid and PAHO will ensure advances to Chagas-fighting tools can quickly become a reality for people across Latin America and beyond.”

The collaboration will leverage insights from another Unitaid-funded initiative, CUIDA Chagas, which aims to develop test, treat and care strategies that can be replicated in different countries and contexts. The project will determine the efficacy of new shorter treatment options for chronic Chagas disease, and validate ways to shorten the time needed for diagnosis.

PAHO will provide technical expertise to support the countries and institutions under the CUIDA Chagas project, namely, Bolivia, Brazil, Colombia and Paraguay. The aim is to develop better ways to interrupt mother to child transmission of Chagas disease, and share key learnings and advances to benefit the entire region.

The PAHO and Unitaid partnership will amplify the impact of this work, ensuring that evidence directly informs policy guidance and quickly advances the wider use of more affordable point-of-care diagnostics, better counseling and treatment, and comprehensive care for women and newborns.


About Unitaid
Unitaid is a global health agency engaged in finding innovative solutions to prevent, diagnose, and treat diseases more quickly, cheaply, and effectively, in low- and middle-income countries. Its work includes funding initiatives to address major diseases such as HIV/AIDS, malaria, and tuberculosis, as well as HIV co-infections and co-morbidities such as cervical cancer and hepatitis C, and cross-cutting areas, such as fever management. Unitaid is now applying its expertise to address challenges in advancing new therapies and diagnostics for the COVID-19 pandemic, serving as a key member of the Access to COVID-19 Tools (ACT) Accelerator. Unitaid is hosted by the World Health Organization.

About PAHO

The Pan American Health Organization (PAHO) works to improve the health and well-being in countries of the Americas. Founded in 1902, it is the world’s oldest international public health agency and the specialized health agency of the Inter-American system. It also serves as the Regional Office of WHO for the Americas.


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Unitaid Strategy 2023-2027

Avec les dispositifs portatifs d’ablation thermique, davantage de femmes peuvent accéder à la prévention vitale du cancer du col de l’utérus dans les pays où surviennent la majorité des décès   

Genève – L’agence de santé mondiale Unitaid et la Clinton Health Access Initiative (CHAI) ont publié aujourd’hui les résultats d’un projet de deux ans visant à améliorer l’accès à un traitement vital des lésions précancéreuses du col de l’utérus dans les pays à revenu faible et intermédiaire.     

Le livre blanc publié aujourd’hui montre que l’ablation thermique, un outil portatif efficace pour traiter le précancer du col de l’utérus, pourrait accroître considérablement l’accès dans les pays à revenu faible et intermédiaire dans lesquels surviennent quasiment 90 % des décès. Le cancer du col de l’utérus est une maladie évitable et guérissable, mais il est encore l’une des principales causes de décès féminins liés au cancer dans le monde, responsable chaque année de 300 000 décès. Les femmes vivant avec le VIH sont exposées à un risque particulièrement élevé de maladie et de décès.    

En réponse à l’appel de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en faveur de l’élimination mondiale du cancer du col de l’utérus, Unitaid a investi près de 70 millions d’USD pour améliorer l’accès à des outils vitaux de dépistage et de traitement. Ceux-ci se sont avérés mieux adaptés à l’utilisation dans les régions aux ressources limitées que la norme de soins actuelle.     

Les dispositifs d’ablation thermique sont faciles à utiliser et à entretenir et peuvent fonctionner sur batterie. Ils peuvent ainsi être adoptés dans les établissements de santé primaires et dans les régions difficiles d’accès. De nombreux professionnels de la santé, une fois formés, peuvent utiliser les dispositifs, ce qui augmente le nombre de personnes en mesure de traiter en toute sécurité les lésions précancéreuses, une procédure essentielle pour prévenir la progression en cancer.     

De plus, avec les prix « d’accès » récemment annoncés pour les appareils d’ablation thermique, cette méthode de traitement est nettement plus abordable que la cryothérapie, la méthode de traitement la plus courante dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.   

Il est désormais possible d’acquérir les dispositifs aux prix convenus par le biais de la Division de l’approvisionnement de l’Unicef, ce qui ouvre une nouvelle voie majeure d’achat, au-delà de l’acquisition directe auprès des fabricants. Les programmes peuvent ainsi élargir l’accès de manière abordable, afin que davantage de femmes ayant obtenu un résultat de dépistage positif puissent bénéficier d’un traitement, ce qui permet de sauver des vies et d’aider les pays à atteindre l’objectif d’élimination du cancer du col de l’utérus. Toutefois, des financements supplémentaires sont nécessaires de toute urgence pour assurer la diffusion à plus grande échelle de ces dispositifs et en faire bénéficier les femmes partout dans le monde.     

Les résultats sont le résultat d’un projet financé par Unitaid et dirigé par CHAI en collaboration avec les gouvernements de l’Inde, du Kenya, du Malawi, du Nigéria, du Rwanda, du Sénégal, de l’Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe pour soutenir l’approvisionnement et le déploiement de dispositifs d’ablation thermique, développer des directives et former les agents de santé à l’utilisation des dispositifs. À travers les pays, le projet a montré que l’ablation thermique permet un accès plus équitable aux traitements, car elle peut être utilisée rapidement, en toute sécurité et efficacement, même dans les centres les plus éloignés, ce qui permet de réduire le nombre de patientes perdues de vue et d’atteindre davantage de femmes. Le traitement rapide suite au diagnostic de précancer du col de l’utérus est essentiel pour prévenir le cancer.     

« Lorsque les femmes ont accès à un dépistage et à un traitement précoces, le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers les plus évitables », a précisé le Dr Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid. « Avec des dispositifs portatifs plus abordables pouvant être utilisés dans des centres de santé locaux, nous disposons des outils et du modèle nécessaires pour parvenir à éliminer le cancer du col de l’utérus. Nous avons désormais besoin que les gouvernements, avec des partenaires nationaux et internationaux, interviennent et intensifient les efforts pour garantir que ce travail profite à toutes les femmes, partout.   

 « Ce projet innovant a montré que l’ablation thermique peut être déployée de manière efficace et abordable dans nos pays partenaires. Plus important, elle atteint davantage de femmes et leur apporte un traitement vital pour sauver des vies et nous rapprocher de l’élimination du cancer du col de l’utérus », a précisé Joshua Chu, vice-président exécutif pour les vaccins et les maladies non transmissibles de la CHAI.     

Sa portabilité accrue permet aux gouvernements de proposer un traitement souple des lésions précancéreuses dans le cadre de campagnes de dépistage ou dans des établissements de santé définis, en mettant à profit les services de santé communautaire. Les pays partenaires ont également souligné que l’ablation thermique est plus facile à approvisionner que la cryothérapie. En effet, elle nécessite une coordination uniquement avec les fournisseurs dédiés aux prix standardisés, alors que pour la cryothérapie, une collaboration doit être établie à la fois avec les fabricants du dispositif et les fournisseurs de bonbonnes de gaz (nécessaires pour l’intervention). Fait important, d’après les pays partenaires, l’ablation thermique peut être déployée à un prix représentant une fraction du coût de la cryothérapie.    

Le livre blanc communiqué aujourd’hui aidera à informer l’intensification dans les pays partenaires et le déploiement dans des pays supplémentaires. 

Davantage d’informations sur les conclusions du projet ici:     


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Regan Lachapelle, directeur de la communication, CHAI, rlachapelle@clintonhealthaccess.org  

Maggie Zander, chargée des communications, Unitaid, +41 79 660 56 37, zanderm@unitaid.who.int   

Journée mondiale de la maladie de Chagas: Unitaid reste engagé pour améliorer l’accès au dépistage et au traitement afin de réduire la transmission mère-enfant de la maladie de Chagas 

Genève On estime à environ sept millions le nombre de personnes infectées dans le monde par une maladie qui ne présente souvent aucun symptôme mais qui peut menacer le pronostic vital lorsqu’elle n’est pas traitée. 

La Journée mondiale de la maladie de Chagas, le 14 avril, sensibilise à cette maladie négligée, pour laquelle moins de 10 % de toutes les personnes infectées obtiennent un diagnostic et seules 1 % reçoivent des soins appropriés. 

Souvent qualifiée de « maladie silencieuse » car elle n’entraîne que peu ou pas de symptômes, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a souligné le besoin critique d’en améliorer le dépistage, dont l’absence constitue un obstacle important à l’accès aux soins pour les environ 75 millions de personnes exposées à l’infection. 

En Amérique latine, où elle est endémique, la maladie de Chagas cause chaque année plus de décès que toute autre maladie parasitaire, y compris le paludisme. Nombre des personnes les plus exposées appartiennent aux populations les plus pauvres et les plus marginalisées.  

La maladie de Chagas est causée par le parasite Trypanosoma crusi, transmis aux hommes par la morsure d’un insecte appelé triatome, également désigné punaise du baiser. L’infection peut être transmise par voie congénitale d’une mère à son enfant ou par transfusion de sang ou don d’organe. 

Avec plus d’un million de femmes en âge de procréer estimées être infectées par la maladie de Chagas, la prévention de la transmission mère-enfant est essentielle pour ralentir la propagation et prévenir la maladie. 

Unitaid, l’agence de santé mondiale, conjointement avec le ministère brésilien de la Santé, s’est engagé à améliorer l’accès à des tests abordables sur le lieu de soins, à un meilleur traitement et à des soins complets pour les femmes et leurs nourrissons. 

Avec le dépistage systématique des femmes et des bébés, ces travaux peuvent nettement limiter la transmission et réduire le nombre de nouvelles infections chaque année, ce qui contribue à prévenir des conséquences plus graves et plus coûteuses pour la santé plus tard dans la vie. 

Chez 30 % de toutes les personnes présentant une infection chronique, la maladie de Chagas entraîne de sévères complications cardiaques et gastro-intestinales, notamment accident vasculaire cérébral, crise cardiaque et mort subite, lorsqu’elle n’est pas traitée. L’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) estime que la maladie de Chagas induit plus de 600 millions USD de frais liés aux soins de santé chaque année. 

Les efforts d’Unitaid, en cours au Brésil, en Bolivie, en Colombie et au Paraguay, cherchent à identifier de nouvelles approches de dépistage, de traitement et de soins de la maladie de Chagas. Les preuves utiles ainsi générées faciliteront l’adoption de stratégies de santé réalistes et rentables pour lutter contre la maladie dans toute la région et dans le monde entier. 

Alors que la plupart des cas se produisent toujours en Amérique latine, la maladie se propage de plus en plus à d’autres zones géographiques. Des personnes reçoivent désormais un diagnostic de maladie de Chagas dans 44 pays aux Amériques, en Afrique, en Asie, en Europe et en Océanie. 


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Multipurpose prevention technologies: Technology landscape and potential for low- and middle-income countries

GAVI, Unitaid et le Fonds mondial saluent la recommandation de l’OMS pour le premier vaccin antipaludique au monde

  • La recommandation de l’OMS pour une utilisation plus étendue du vaccin antipaludique RTS,S se fonde en grande partie sur les données recueillies au cours du programme pilote de vaccination contre le paludisme, mené au Kenya, au Ghana et au Malawi
  • Gavi, l’Alliance du Vaccin, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’agence de santé mondiale Unitaid ont engagé ensemble près de 70 millions de dollars US pour financer le programme pilote
  • Suivant la recommandation de l’OMS, les partenaires mondiaux, y compris Gavi, évalueront la possibilité et la façon de financer un nouveau programme de vaccination contre le paludisme

Genève, 6 octobre 2021 – Gavi, l’Alliance du Vaccin, l’agence de santé mondiale Unitaid et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme saluent la recommandation de l’OMS pour une utilisation systématique plus étendue du vaccin antipaludique RTS,S. La recommandation se fonde sur les données recueillies au cours du programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique, mené au Kenya, au Ghana et au Malawi pendant deux ans, ainsi que sur un essai clinique pour l’administration saisonnière du vaccin au Mali et au Burkina Faso, des pays qui ont connu une forte variation saisonnière de la transmission du paludisme.

Le programme pilote du RTS,S a obtenu et maintenu de bons niveaux de couverture, malgré la pandémie de COVID-19. En date de septembre 2021, plus de deux ans après le début des vaccinations, plus de 2,3 millions de doses RTS,S avaient été administrées dans trois pays et plus de 800 000 enfants avaient reçu au moins une dose du vaccin. Le programme pilote a permis d’évaluer la faisabilité de l’administration de quatre doses de RTS,S dans des conditions réelles. Le vaccin – largement soutenu par les soignants et les agents de santé ‒ a été incorporé avec succès aux programmes de vaccination existants. Les hospitalisations dues à des cas de paludisme grave ont été réduites de 30 %.

Un autre essai clinique mené par la London School of Hygiene & Tropical Medicine a évalué l’impact de l’administration saisonnière du vaccin antipaludique en même temps que la chimioprévention du paludisme saisonnier au Mali et au Burkina Faso, des pays qui connaissent une forte variation saisonnière de la transmission du paludisme. Les résultats indiquent une diminution de plus de 70 % des cas de paludisme grave chez les enfants, lorsque le vaccin a été administré en combinaison avec des antipaludéens à titre préventif.

« Ce jour marque une avancée historique dans notre lutte contre le paludisme, a déclaré M. Seth Berkley, directeur exécutif de Gavi, l’Alliance du Vaccin. Le paludisme continue de tuer plus de 250 000 enfants chaque année. Le vaccin est un outil supplémentaire important pour aider à contrôler cette maladie, associé à d’autres mesures telles que l’utilisation de moustiquaires – surtout lorsqu’il est administré de façon saisonnière en combinaison avec des antipaludéens. Je félicite les pays et les communautés qui ont participé au programme pilote afin de fournir ce nouvel outil essentiel aux pays africains. »

Les ministères de la Santé ont dirigé la mise en œuvre du vaccin, qui a été administré dans le cadre des programmes de vaccination réguliers, et l’OMS a joué un rôle de coordination, en collaboration avec GlaxsoSmithKline, PATH et l’UNICEF. Apres avoir investi près de 700 millions de dollars US pour l’élaboration du RTS,S, GSK a fait don de 10 millions de doses pour le programme pilote. Gavi, le Fonds mondial et Unitaid ont engagé ensemble près de 70 millions de dollars US pour financer le programme pilote, mené pour répondre à plusieurs questions en suspens liées à l’utilisation du vaccin en santé publique suite à la phase 3 de l’essai visant à démontrer l’efficacité du RTS,S.

« Nous saluons l’arrivée de ce nouvel outil dans la lutte contre le paludisme, a déclaré Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. Dans les pays où le Fonds mondial investit, les décès imputables au paludisme ont diminué de 45 % depuis 2002 grâce au dépistage, au traitement et aux outils de prévention, comme les moustiquaires. Au cours du programme pilote, le vaccin RTS,S était plus efficace lorsqu’il était associé à ces outils existants. Des ressources supplémentaires importantes seront nécessaires afin de permettre un déploiement à grande échelle du vaccin, combiné à d’autres innovations, et dans le cadre d’une riposte soutenue et intégrale dans les pays qui en ont le plus besoin. »

« Même avant que la pandémie de COVID-19 ne frappe, les avancées de la lutte contre le paludisme étaient au point mort, a déclaré M. Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid. Ce vaccin est un nouvel outil que nous accueillons avec enthousiasme. Lorsqu’il est utilisé en combinaison avec des mesures existantes comme les moustiquaires, il peut diminuer de façon importante les risques de contracter le paludisme, et étendre cette protection aux enfants d’un bout à l’autre de l’Afrique. La mise en œuvre du programme pilote a permis de démontrer comment nous pouvons protéger équitablement les enfants avec ce vaccin qui sauve des vies ; maintenant, nous devons assurer un approvisionnement adéquat et abordable pour vraiment relancer la lutte contre le paludisme. »

Les données recueillies dans le cadre du programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique ont permis d’obtenir des taux d’efficacité similaires à ceux observés lors de la phase 3 de l’essai clinique mené de 2009 à 2014. L’essai a révélé que, chez les enfants âgés de 5 à 17 mois ayant reçu quatre doses de RTS,S, le vaccin a permis d’éviter environ 4 cas de paludisme sur 10 (39 %) sur une période de suivi de 4 ans et environ 3 cas de paludisme grave sur 10 (29 %). Des réductions importantes dans les admissions hospitalières générales ont également été observées, ainsi que dans les admissions dues au paludisme ou à l’anémie grave. De plus, le vaccin a réduit de 29 % le besoin de transfusions sanguines, nécessaires pour traiter l’anémie potentiellement mortelle causée par le paludisme.

Suivant la recommandation de l’OMS, les partenaires mondiaux, y compris Gavi, évalueront la possibilité et la façon de financer un nouveau programme de vaccination contre le paludisme en Afrique subsaharienne. En amont de cette décision importante, un accord de financement innovant entre Gavi, MedAccess et GSK garantit la production continue de l’antigène RTS,S pour le vaccin contre le paludisme. Ce partenariat vise à répondre aux problèmes d’approvisionnement en vaccins et à réduire les obstacles au déploiement initial dans le cas où le Conseil d’administration de Gavi prendrait une décision en faveur d’un programme de vaccination contre le paludisme soutenu par Gavi.

Le vaccin sera un outil complémentaire de lutte contre le paludisme qui s’ajoutera à l’ensemble des mesures de base recommandées par l’OMS pour la prévention du paludisme. Ces mesures comprennent l’utilisation systématique de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation intradomiciliaire d’insecticide, les stratégies de chimioprévention du paludisme et le recours en temps opportun au dépistage et au traitement du paludisme.


À propos de Gavi, l’Alliance du Vaccin

Gavi, l’Alliance du Vaccin (Gavi), est un partenariat public-privé qui contribue à la vaccination de la moitié des enfants de la planète contre certaines des maladies les plus meurtrières. Depuis sa création en 2000, Gavi a aidé à vacciner une génération tout entière – soit plus de 888 millions d’enfants – et à prévenir à terme plus de 15 millions de décès, ce qui a permis de réduire de moitié la mortalité infantile dans 73 pays à faible revenu. Gavi joue également un rôle essentiel dans l’amélioration de la sécurité sanitaire mondiale en soutenant les systèmes de santé et en finançant les stocks mondiaux de vaccins contre la maladie à virus Ebola, le choléra, la méningite et la fièvre jaune. Après deux décennies de progrès, Gavi s’attache désormais à protéger la nouvelle génération et à atteindre les enfants qui ont été laissés de côté et échappent encore à la vaccination, en recourant à des mécanismes financiers innovants et en faisant appel aux technologies de pointe – allant de l’utilisation de drones à la biométrie – pour sauver des millions de vies supplémentaires, prévenir les épidémies avant qu’elles ne se propagent et aider les pays à atteindre l’autosuffisance. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.gavi.org.fr et venez nous rejoindre sur Facebook et Twitter.

Gavi co-coordonne COVAX, le pilier vaccins de l’Accélérateur d’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT), avec la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Dans ce rôle, Gavi est chargée de l’approvisionnement et de la distribution des vaccins pour COVAX : elle coordonne la conception, le fonctionnement et l’administration de la Facilité COVAX et de l’AMC COVAX et travaille avec les partenaires de l’Alliance, UNICEF et OMS, et avec les gouvernements, pour aider les pays à se préparer à recevoir et à distribuer les vaccins contre la COVID-19.

L’Alliance du Vaccin rassemble les gouvernements des pays donateurs et des pays bénéficiaires, l’Organisation mondiale de la Santé, l’UNICEF, la Banque mondiale, l’industrie du vaccin, les agences techniques, la société civile, la Fondation Bill & Melinda Gates ainsi que d’autres partenaires du secteur privé. Pour consulter la liste complète des gouvernements donateurs et des autres grandes organisations qui financent le travail de Gavi, veuillez cliquer ici.

 

À propos d’Unitaid

Unitaid est une agence de santé mondiale qui s’emploie à trouver des solutions innovantes pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle finance notamment des initiatives visant à lutter contre de grandes maladies telles que le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, mais aussi contre les co-infections et comorbidités liées au VIH, comme le cancer du col de l’utérus et l’hépatite C. L’organisation soutient en outre des projets qui ciblent des domaines transversaux, tels que le traitement de la fièvre. En tant qu’acteur clé du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19, Unitaid mobilise désormais son expertise pour répondre aux défis posés par le développement de nouvelles thérapies et de nouveaux diagnostics pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Unitaid est un partenariat hébergé par l’Organisation mondiale de la Santé.

 

À propos du Fonds mondial

Le Fonds mondial est un mouvement mondial qui a pour vocation de vaincre le VIH, la tuberculose et le paludisme et de garantir à tous un avenir plus sain, plus sûr et plus juste. Nous mobilisons et investissons quatre milliards de dollars US par an pour lutter contre les maladies infectieuses les plus meurtrières, combattre l’injustice qui les alimente et renforcer les systèmes de santé de plus de 100 pays parmi les plus durement touchés. Nous unissons les dirigeants, les communautés, la société civile, les agents de santé et le secteur privé pour trouver des solutions qui ont l’impact le plus marqué possible, et nous les mettons à l’échelle à travers le monde. Depuis 2002, le Fonds mondial a sauvé 44 millions de vies.


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Iryna Mazur, Gavi
Téléphone : +4179 429 36 71
Email : imazur@gavi.org

 

James Fulker, Gavi
Téléphone : +41 79 429 55 05
Email : jfulker@gavi.org

 

Maggie Zander, Unitaid

Téléphone : +41 79 593 17 74

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Hervé Verhoosel, Unitaid

Téléphone : +44 77 29 618 634

Email : verhooselh@unitaid.who.int

 

Benjamin Szlakmann, le Fonds mondial

Téléphone : +41 76 397 4403

Email : benjamin.szlakmann@theglobalfund.org

UnitaidExplore accorde un financement à des innovations en matière d’administration de médicaments destinés aux enfants

  • Two new awards announced under Unitaid’s agility mechanism, UnitaidExplore; DelSiTech and FluidPharma will each receive investment for innovations to make medicines easier to give to children 
  • Latest call comes in context of Unitaid’s ground-breaking work on paediatric formulations to treat HIV, TB and malaria  
  • Children in low- and middle-income countries have lower treatment coverage and worse health outcomes than adults – a lack of paediatric formulations is a major contributing factor. 

Geneva, 4 October 2021Two companies developing potentially game-changing medicine delivery mechanisms for children are the latest recipients of UnitaidExplore funding. 

Finnish company DelSiTech and British enterprise FluidPharma have each been awarded funding following the latest call for applications under Unitaid’s pioneering agility mechanism.  

Children in low- and middle-income countries have lower treatment coverage and worse health outcomes than adults. A major barrier is a lack of medication that is specifically formulated for their needs. Often medicine is too bitter, difficult to swallow or not correctly dosed, making it hard for children to stay on treatment for diseases such as HIV, malaria and TB.  

The latest UnitaidExplore call specifically targeted this issue, inviting applicants to apply for funding to push forward innovation in this field. It builds on Unitaid’s significant work in the field of paediatric formulations for HIV, TB and malaria treatments, and its key role in WHO’s GAP-f network.

FluidPharma will use UnitaidExplore funding to take forward development of their MicroCoat™ technology, which utilises tiny cellulose spheres with taste-masking properties to deliver medication in a formulation that is more palatable to children. It is hoped that this technology could be used across a range of disease areas, with initial development of an artesunate/amodiaquine malaria combination therapy. 

DelSiTech’s work focuses on the development of long-acting injectables to deliver medicines to children, reducing the burden of tablets and the associated stigma with taking such medication. The technology involves the use of thin, minimally invasive needles to deliver a unique silica-based formulation via sub-cutaneous injection. The technology can be used to administer drugs that treat or prevent a wide range of conditions, while significantly extending the effective duration of the treatment from a single dose. 

Unitaid Director of Strategy Janet Ginnard said: “Innovations in medicine delivery that are specifically aimed at children are of utmost importance and we are pleased to announce this funding to DelSiTech and FluidPharma. These investments fit firmly with Unitaid’s track record in facilitating access to the best medicines for the most vulnerable people. These innovations will help ensure that children can benefit from lifesaving treatment and have the best possible health outcomes.” 

The investments from Unitaid will accelerate both companies’ paediatric delivery mechanisms, covering pre-clinical work for several different potential applications. 

Professor John Reeder from WHO’s GAP-f network said: “Unitaid’s new investments in innovative delivery approaches for children are extremely welcome, as they spark new energy and collaborations to ensure that science and innovation are at the service of those who have been too often left behind, our children.” 

Dr. Lasse Leino, Chief Executive Officer from DelSiTech said: “Alliances, such as with Unitaid, are essential to us and to healthcare organisations around the world for the realisation of our common goal, securing real advancements in global health. DelSiTech is committed to pursuing long lasting strategic partnerships, enabling us to play a role in improving treatment outcomes, now for clearly underserved children. We are thrilled to collaborate with Unitaid and are prepared to leverage the full extent of our technologies and expertise for paediatric solutions for patients, wherever they may be”. 

Dr Fang Liu from Fluid Pharma said: “We are really excited for this opportunity to join Unitaid’s excellent work in making medicines suitable for children. Applying the MicroCoatTM technology, we will develop paediatric anti-malarial treatments that are palatable, easy to swallow and stable, to improve compliance and treatment outcomes for children.” 

This announcement complements two awards given last year to the first UnitaidExplore recipients, Vayu Global Health and EPFL EssentialTech, to take forward innovations in paediatric oxygen delivery.


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Unitaid is a global health agency engaged in finding innovative solutions to prevent, diagnose, and treat diseases more quickly, cheaply, and effectively, in low- and middle-income countries. Its work includes funding initiatives to address major diseases such as HIV/AIDS, malaria, and tuberculosis, as well as HIV co-infections and co-morbidities such as cervical cancer and hepatitis C, and cross-cutting areas, such as fever management. Unitaid is now applying its expertise to address challenges in advancing new therapies and diagnostics for the COVID-19 pandemic, serving as a key member of the Access to COVID-19 Tools (ACT) Accelerator. Unitaid is hosted by the World Health Organization.


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